12 - On arrive au Mas de Roc qui se trouve aussi au niveau du ruisseau : le Len, c'est un ancien moulin, le premier de la vallée ici encaissée de 140 m :
Mas del Roc est situé au bout d'un canal de 175 m , la bâtisse abritait l'atelier de meunerie appelé "le moulin" et à l'étage, le logement du meunier. Le premier propriétaire connu est Noé Galzin en 1791, cultivateur de la Sabaterie ; un Galzin est encore propriétaire en 1851. Ses quatre paires de meules transformaient le blé, le froment, le seigle et le moulin à huile donnait l'huile de noix. En 1886, c'est Louis-Pierre Thomas de la Borie des Costes Gozon qui est le dernier meunier, en 1890, le moulin est déclaré simple maison.
(D'après "Saint-Affrique et ses moulins" de Jean-Pierre-Henri Azéma)
13 - Toujours au bord du Len, le 
Le site de la Mouline comprend deux moulins ; le premier (moulin-haut) est un moulin à huile, son canal de fuite alimente le moulin à grain (moulin-bas). Le moulin-haut serait le plus ancien moulin de Rouergue, on en trouve trace vers 885 dans le cartulaire de Vabres. Vers 1943, le meunier installe une dynamo dans le moulin à grain et produit de l'électricité qu'il achemine par voie aérienne jusqu"à la maison d'habitation située au Mas de Rouve. Il achète un poste de radio. Pendant la seconde guerre, la radio permet de capter les messages de Radio-Londres, et le lieu devient une base pour les groupes d'action résistants qui sont informés des parachutages programmés sur les plateaux de Saint-Affrique et des Costes Gozon. Parmi les résistants, il y eut Pierre Cuq alias Pierre Mondy !
De l'autre côté de la route, une roche impressionnante domine celle-ci. Une maison y était nichée :
14 - La route devient peu à peu un chemin de terre en direction de la chapelle Saint-Amans que l'on retrouvera dans le chapitre des écarts de Bournac. 
