Sur la façade de la maison isolée sur la D 50 : une niche votive et sa Vierge ; une niche sans Vierge sur la première maison à droite : Au bout d'une rue, près d'une dernière maison, une niche avec Vierge sur socle gravé :
En continuant sur le chemin qui monte, on arrive à fontaine auprès de laquelle se trouve un sarcophage arrivé là peut-être pour servir d'abreuvoir !
Comme dans toutes les campagnes, du matériel agricole abandonné :
Le site le plus célèbre de Crassous est son dolmen en très bon état : piliers, table, dalle de chevet, seule une partie du tumulus est enfouie sous la route ; situé au bord de la route vers Boussac, on y accède après 400 m de marche :
Le dolmen de Puech Ibilié est situé sur la route Crassous-Boussac, à droite dans une bouissière face à la route vers Nougayrolles : - Puech Ibilié : "Ibilié" vient de l'occitan ibijo (ebéjo ou enbéjo) qui signifie désir, envie d'avoir tout ce qu'il voit. Désirs vifs, goûts bizarres qu'éprouvent les femmes enceintes. Envie, tache qu'un enfant porte en naissant sur la peau comme une cerise, une grappe de raisins, une tache formée de la peau et du poil d'un animal". (Raymond Guibet)
Un autre dolmen existe à Crassous sur le site des Soutets (de "las sonts" qui signifie les étables à porcs, d'où petites étables (d'après André Fages sur la toponymie des lieux-dits), beaucoup plus humble et quasi inconnu. Très embroussaillé, il est difficile à situer car il est de plus écroulé. Doc dolmen des Soutets
Après débroussaillage, on voit très bien le tumulus et les deux dalles latérales :
Crassous est un carrefour pour les circuits touristiques. Y passent le circuit des dolmens et celui des bouissières. Ces chemins balisés par le Grand Parc permettent de rejoindre Saint-Affrique, Tiergues, Boussac.
Entre la route de la carrière et l'entrée dans Crassous, début du chemin balisé vers Saint-Affrique au milieu d'une bouissière :
Crassous n'a jamais eu sa propre église ; il fut longtemps rattaché à la paroisse d'Olonzac située sur le territoire de Saint-Rome de Tarn. Sur la D 50, peu avant la 1ère maison, à gauche en arrivant, les vestiges d'un ancien four à chaux avec sa belle voûte et sa cheminée ; en montant, on découvre le haut de la cheminée ou gueulard, le bâtiment pour stocker le charbon ou le bois de chauffage, où le chaufournier devait alors toujours maintenir une température entre 800 et 1 000° tout en gardant le four rempli au maximum en le réapprovisionnant en pierre calcaire et devait également entretenir le feu. La chaux était récupérée grâce à une ouverture basse du four appelée l'ébraisoir.
Contre la colline, on peut voir le cratère creusé dans la roche d'où était extraite la matière première.
Au-dessus de cette zone se trouve l'abri sous roche de Crassous. Visible d'en bas depuis la D 50 au niveau de l'avant-dernier virage
précédent le carrefour, il est possible d'y parvenir par le haut.
Une très fragile caselle est visible dans un champ près du dolmen de Boussac Est mais elle est "bichonnée" !